Consultante spécialiste de la supply-chain dans le civil, Sophie Monier montre une énergie débordante et un engagement sans faille lorsqu’il s’agit de prendre le large et de hisser les couleurs de Gustave Roussy. Entretien.
Sophie, vous avez notamment été skippeuse du Pogo 3 Gustave Roussy pour la Mini Transat 2021. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Sophie Monier, j’ai 45 ans et je travaille à Paris où je suis consultante associée dans un cabinet de conseil spécialisé dans le secteur de la distribution, notamment en supply-chain.
J’aime la nature, la montagne et bien sûr la mer ! Je navigue depuis que je suis collégienne, ce qui m’a ensuite donné l’opportunité de participer à plusieurs courses étudiantes puis ensuite de régater en J 80.
Il y a 3 ans, j’ai découvert la course au large suite à ma rencontre avec Christophe Rateau qui m’a proposé d’embarquer sur le Class 40 Gustave Roussy lors de la Rolex Fastnet Race.
Étant basée sur Paris, j’ai durant cette période également navigué entre différents ports breton, Lorient, Douarnenez, un peu dans un esprit de colloc’ étudiante (Rire).
Vous êtes très impliquée auprès de Contre Vents et Cancers et dans la lutte contre le cancer au profit de l’Institut Gustave Roussy. Quelles sont les origines de cet engagement ?
Cet engagement auprès de l’association Contre Vents et Cancers coïncide avec ma rencontre avec Christophe Rateau lorsqu’il m’a proposé de rejoindre l’aventure en ajoutant un second bateau.
L’idée de départ est toute simple. On s’est dit, plus nous serons nombreux, plus nous apporterons de visibilité à l’Institut Gustave Roussy.
Ensuite, le fait de porter les couleurs de Gustave Roussy m’a fait passer de la fierté à l’admiration. Sur la Mini Transat j’ai pu constater qu’énormément de personnes connaissaient Gustave Roussy et son combat dans la lutte contre le cancer. J’ai trouvé ça très impressionnant !
Je suis vraiment très admirative de ce que fait l’Institut Gustave Roussy. Leurs travaux de recherche sont à la fois très techniques et très poussés.
De fait, si notre engagement avec Contre Vents et Cancers peut contribuer à faire en sorte qu’ils puissent continuer à réfléchir à ce que l’on peut faire pour améliorer le quotidien des personnes atteintes d’un cancer, mais également comment améliorer la communication auprès des malades, nous en seront très heureux !
Quelles sont les actions que vous avez pu mener au sein de Contre Vents et Cancers ?
En dehors des compétitions et de la course au large, nous avons eu par exemple l’occasion d’organiser en partenariat avec l’OCIRP une journée de découverte au bénéfice d’enfants orphelins à Lorient La Base.
Avec un objectif de sensibilisation à la voile, nous avons pu présenter à une cinquantaine d’enfants l’ensemble des bateaux engagés au profit de Gustave Roussy et leur faire part de notre engagement commun dans la lutte contre le cancer.
J’ai eu également l’opportunité d’intervenir auprès d’une classe de CE2 à Neuilly-sur-Seine et de présenter les activités de Contre Vents et Cancers.
Vos prochains challenges ou actions à venir dans le cadre de l’association ?
J’aimerais continuer les transats en double avec le souci de faire vivre cet engagement et de continuer à porter les couleurs de Gustave Roussy tout en faisant en sorte de susciter de nouvelles vocations pour soutenir cette belle cause !
Le Pogo 3 Gustave Roussy est vraiment le bateau idéal pour moi, il est bien dimensionné.
En ce sens, je suis partante pour de nouvelles aventures avec Gustave Roussy !
Si vous aviez un message à faire passer concernant la lutte contre le cancer, quel serait-il ?
On a une chance inouïe d’avoir des gens dans le domaine de la recherche et dont les travaux vont toujours plus loin.
C’est pourquoi j’aimerais surtout que l’on retienne l’importance de la confiance que l’on peut avoir dans la recherche, mais également lorsque l’on est touché par la maladie, savoir que l’on peut compter sur les gens que l’on a autour de soi.